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FLAUBERT ET LA PASSION DE LA PROSE
Auteur : Emile Blémont
Le romantisme brillait de toute sa splendeur. Flaubert fut éperdument romantique. Il se sentait une surabondance de forces vives, qu'il brûlait d'épancher en généreux efforts. Il fit des vers. Il avait pour camarade Louis Bouilhet ; et tous deux, jeunes, passionnés, enthousiastes, insouciants et fiers, ils allaient à travers champs, traçant, dit-on, et marquant de leur sang sur l'écorce des arbres le nom de Victor Hugo. Le chirurgien en chef mourut en 1846 ; il laissait à son fils une fortune plus que suffisante, une indépendance complète.

Référence : La bibliothèque électronique de Lisieux
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